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BIOGRAPHIE

Joe Christopherson est céramiste. Né à Minneapolis, aux États-Unis, il découvre la céramique à l’âge de 15 ans — un geste fondateur qui ne le quittera plus. Il se forme dans le Minnesota, au sein du Saint Olaf College, où il obtient un Bachelor of Arts en arts appliqués, spécialité céramique.

 

Installé en France, il suit un double parcours : admis au concours de l’École nationale supérieure de paysage, il étudie à Marseille puis à Versailles et devient architecte paysagiste. Il exerce ce métier pendant sept ans, en bureau d’étude à Boulogne-Billancourt. Mais la terre, toujours présente, l’appelle à nouveau : depuis 2018, il se consacre entièrement à la céramique.

 

Il travaille aujourd’hui dans son atelier à Joigny, en Bourgogne. Ses pièces voyagent : elles sont exposées et collectionnées en Europe et aux États-Unis. Son travail a été montré dans de grandes galeries internationales — FLOW Gallery à Londres, Nous à Paris, FITZU à Los Angeles — mais aussi dans des lieux ancrés dans des territoires plus ruraux, comme L’École des Filles en Bretagne ou l’abbaye Saint-Germain à Auxerre. Il participe régulièrement à des événements dédiés à la céramique contemporaine, au design et au patrimoine. Il est actuellement exposé à la galerie POESIS à Carouge (Suisse) et à C sur Terre, à Valbonne.

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NOTE D'INTENTION

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Je travaille la terre depuis mon adolescence. Aujourd'hui créer avec la terre pour la transformer en objets singuliers, utiles et sensibles reste un jeu et un geste naturel.

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Je façonne des bols, des gobelets, des objets familiers qui accompagnent les gestes du quotidien. Leur fonction n’est qu’un point de départ : j’y cherche une expérience sensorielle, un lien direct avec la main, l’œil, le corps. J’aime que ces objets puissent nous emmener ailleurs — vers une sensation, un souvenir, une émotion.

 

La matière et les outils m’inspirent profondément. Je travaille le grès et la porcelaine, en tournage, modelage et estampage. Les outils, pour moi, sont porteurs d’histoire : j’aime leurs traces, leurs marques, leur manière d’inscrire un geste dans la surface. Un gobelet taillé peut évoquer le bois, la sculpture, un autre temps.

 

Ce n’est plus tant le résultat qui me motive que le processus. Créer m’aide à trouver un équilibre — à travers des objets simples, durables, qui continueront à vivre au-delà de mes mains.

by Jef guillon

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